40 livres pour 2022

Nouvelle année, nouvelle liste de lecture. Est-ce que j’ai bien suivi celle de 2021 ? Du tout ! J’aime trop dresser des listes pour louper cette belle occasion. Oui on est déjà fin février, mais il n’est jamais trop tard. Bon je triche un peu parce qu’au moment où je publie cette liste, j’en ai déjà lu 3. Ça commence fort, je sens que cette année sera la bonne et que je tiendrai cette résolution.

Au programme : des livres qui traînent dans ma PAL depuis bien trop longtemps, les petits nouveaux reçus à Noël, des trouvailles de boîtes à livres, des classiques, de l’histoire, de l’évasion, du suspens. Un joyeux méli-mélo qui promet de merveilleux moments.

Waringham, Rebecca Gablé

Le 3ème tome étant enfin sorti en poche, je vais pouvoir me lancer dans cette saga histoire qui se passe pendant la guerre de Cent Ans, en Angleterre. Une période dont je ne connais absolument rien. Ce sera sûrement l’occasion d’effectuer quelques recherches et d’apprendre de nouvelles choses. Tout ce que j’aime.

Les dernières heures, Minette Walters

Je ne sais pas si c’est le moment idéal pour remonter le temps jusqu’à une épidémie de peste en 1348, mais les différents éloges que le livre a reçus me donnent très envie de le découvrir à mon tour.

La dynastie des Forsyte, John Galsworthy

Œuvre majeure de John Galsworthy- qui a reçu le Prix Nobel de littérature en 1932- c’est une fresque familiale où sont dépeints de grands événements historiques, les changements de la société et les bouleversements des rapports de classes à travers les chroniques d’une famille bourgeoise anglaise de 1880 à 1930.

Londres, le roman, Edward Rutherford

Je suis totalement amoureuse de la ville de Londres et je suis souvent à la recherche de livres qui s’y passent et m’en apprennent plus sur cette ville chargée d’histoire. Je pense être gâtée avec ce pavé qui la retrace de sa création à nos jours à travers 4 familles.

Les mystères de Londres, Paul Féval

Parce que Londres n’est pas faite que des rutilantes demeures de Belgravia, il faut aussi en explorer les bas-fonds. Ce sera au rythme entrainant de cet équivalant londonien des Mystères de Paris qui promet complots, assassinats, poursuites et moult rebondissements.

Hortense et Queenie, Andrea Levy

Changement d’époque pour récit plus moderne puisqu’il se situe en 1948. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale la société anglaise est imprégnée d’un racisme qui ne va pas épargner un couple de Jamaïcain dont les illusions et idéaux vont être anéantis après leur installation à Londres.

Mélodie de Vienne, Ernst Lothar

Proche de Stefan Zweig, Ernst Lothar a eu un parcours assez similaire. Lui aussi a grandi dans l’Empire austro-hongrois et a connu l’exil pour fuir le nazisme. Lui aussi avait une certaine nostalgie de l’Autriche du début du siècle qui était alors presque un mythe incarné par l’empereur François-Joseph, personnification de la tradition et de la rigueur. L’effondrement de cet univers en 1916 est au cœur de leurs œuvres. Ici l’auteur met en parallèle le destin d’une famille bourgeoise viennoise et l’effondrement de l’empire austro-hongrois.

La marche de Radetzky, Joseph Roth

Encore un ! Encore un roman sur la chute de l’Empire austro-hongrois, une critique de l’Autriche-Hongrie dans laquelle on suit l’élévation de la famille Trotta à l’apogée de l’Empire et leurs déclins, emportés par la Première Guerre mondiale. Cela m’amuse de me dire que je pourrais comparer ces livres.

Le monde d’hier, Stefan Zweig

Après Stefan Zweig le biographe, je brûle de découvrir le cosmopolite à travers cette autobiographie nostalgique, sorte de testament, qui est surtout une chronique de l’âge d’or européen et une ode à l’amitié des peuples.

Waltenberg, Hédi Kaddour

Orages d’acier, Ernst Jünger

Eureka Street, Robert McLiam Wilson

2022 marque le 50ème anniversaire du Bloody Sunday, événement majeur du conflit nord-irlandais. Alors plus que jamais j’ai envie de découvrir le destin de ce groupe d’amis de confessions différentes dans une ville- Belfast- marquée par la guerre civile. On me l’a conseillé pour son réalisme, ses remarquables descriptions de Belfast et sa force émotionnelle.

Qu’elle était verte ma vallée, Richard Llewellyn

Le Pays de Galles m’a fait forte impression lors de mon voyage au Royaume-Uni. C’est peut-être la partie la plus méconnue du Royaume-Uni, et il est bien rare qu’elle soit le cadre de mes lectures. Quand j’ai trouvé Qu’elle était verte ma vallée en boîte à livres, je n’ai pas hésité à le récupérer. Une amie anglaise me l’a présenté comme un classique de la littérature britannique du XXè, devenu une fresque emblématique sur la fin d’un monde, celui des mineurs du sud du Pays de Galles. À travers les yeux du jeune Huw, fils de mineur, on y observe la dureté d’un travail de plus en plus pénible, les mouvements sociaux, les accidents mais aussi les joies la solidarité et la fierté de ces familles qui vivent de la mine.

La légende de Gösta Berling, Selma Lagerlöf

Geisha, Arthur Golden

Mes lectures sont très européocentrées, alors en tombant sur le best-seller d’Arthur Golden dans une boîte à livres, je me suis dit que c’était l’occasion idéale de faire un voyage dans le temps et l’espace puisqu’il nous emmène en 1930, au Japon où une petite fille est vendue à une maison de geishas. Pourtant voilà encore un homme occidental qui décrit un univers qui lui est bien peu familier et j’ai conscience des critiques que l’on peut adresser à son livre. Incapable de délaisser un livre que je possède sans lui laisser au moins une chance, et parce que je ne veux critiquer que ce que je connais, je me laisserais tenter malgré tout.

Manderley for ever, Tatiana de Rosnay

Quand j’aime une œuvre cela devient un peu une idée fixe, et j’aime me plonger dans tout ce qui l’entoure. Je ne pouvais donc pas passer à côté de la 1ère biographie en français de Daphné du Maurier. Fascinée par l’autrice, Tatiana de Rosnay se lance sur ses traces dans les lieux qu’elle aimait tant et brosse le portrait de cette femme moderne et secrète que l’on décrit trop souvent comme une autrice à l’eau de rose.

Mary Anne, Daphné du Maurier

Est-ce que j’ai acheté ce livre parce que je venais de terminer Rebecca et que j’étais en pleine fièvre Daphné du Maurier ? Tout à fait ! Néanmoins, je sais qu’il faut s’attendre à une histoire bien différente. En effet, l’autrice s’attèle à raconter l’ascendance fulgurante, puis la chute de son aïeule, courtisane immorale qui sera au cœur d’un procès à sensation.

Moura, la mémoire incendiée, Alexandra Lapierre

Un portrait de Jane Austen, David Cecil

Jane Austen une romancière qui fascine pour son œuvre qui ne compte que 6 romans majeurs, sa situation d’éternelle célibataire, sa mort prématurée à 42 ans et parce que l’on ne connaît finalement pas grand-chose de sa vie. Plus qu’une simple biographie David Cecil tente de resituer sa personnalité à travers sa correspondance, les souvenirs de ses contemporains et ses romans, il présente ainsi un roman de vie intimiste qui devrait être passionnant.

Circé, Madeline Miller

Après avoir adoré le Chant d’Achille, j’ai très hâte de me plonger dans Circé et retrouvé la plume, pleine de douceur et de poésie de Madeline Miller. Une figure mythologique dont je ne connais pas grand-chose si ce n’est l’épisode de l’Odyssée où elle transforme les marins d’Ulysse en porcs.

Ruth, Elizabeth Gaskell

Nord et Sud est l’un de mes classiques anglais préférés et j’ai très envie de poursuivre l’exploration des romans d’Elizabeth Gaskell. L’un de ses romans majeurs est bien différent. Avec Ruth il n’est plus question de roman industriel mais de roman social dans lequel une jeune fille naïve est victime de l’hypocrisie et de la rigidité de la société victorienne. J’ai hâte de découvrir cette héroïne se dressant contre les codes de cette société et le regard qu’Elizabeth Gaskell va porter sur cette histoire.

Sanditon, Jane Austen

Dernier manuscrit de Jane Austen, que sa mort laisse inachevé, Sanditon a été complété ici par l’une de ses admiratrices. Exercice risqué que de faire sien son style si particulier. Fiasco ou réussite, je suis curieuse de voir le résultat.

Cette pute me fera mourir!…, Saint-Simon

Plus jeune je dévorais les romans qui se passaient à Versailles. Les fastes de la Cour, la rigueur du protocole, les manigances pour obtenir des faveurs du Roi, tout cela me fascinait. Depuis, j’ai visité le château, mais mes lectures versaillaises ont bien diminué. Alors, j’ai envie de retourner un peu à Versailles. Les mémoires du duc de Saint-Simon sont tout indiquées pour cela. Fin observateur, courtisan aguerri, il a tout consigné, les commérages, ses observations, ses critiques, personne n’y échappait. Parfait pour replonger dans la vie de château.

La Reine Margot, Dumas

La Reine Margot, c’est le classique qui traîne dans ma bibliothèque, dont je sais vaguement de quoi il est question, j’ai apprécié la plume de l’auteur dans un autre ouvrage et pourtant je ne l’ai jamais ouvert. Comme il n’est jamais trop tard pour cela, je me laisserais volontiers embarquer par Dumas dans les couloirs du Louvre pour épier les complots politiques et les histoires d’amour.

Perceval ou le Conte du Graal, Chrétien de Troyes

Fan de la légende arthurienne (en particulier de la version de Nancy McKenzy où elle est racontée par Guenièvre), je suis impatiente de mieux la connaître grâce à l’un de ses récits fondateurs, où le Graal apparaît pour la première fois. Je me demande tout de même s’il est bien pertinent de commencer par le dernier roman de Chrétien de Troyes. D’autant plus qu’il est inachevé…

Tirstan et Iseult

Littérature, opéra, séries et films et même spectacles musicaux, la légende de Tristan et Iseult est une telle source d’inspiration qu’il est difficile de ne pas la connaître. Alors, bien que je préfère les histoires d’amour qui finissent bien, j’aimerais en avoir plus qu’une vague connaissance.

Mousseline la sérieuse, Sylvie Yvert

Seule rescapée de la famille royale incarcérée au Temple, la fille de Louis XVI et Marie-Antoinette est pourtant méconnue. Ici Sylvie Yvert la fait se confier, au crépuscule de sa vie, dans un journal imaginaire. Marie-Thérèse de France ayant été un témoin de nombreux bouleversements historiques, cela s’annonce captivant.

1793, Niklas Natt och Dag

Les louanges pleuvent sur ce livre qui aurait renouvelé le roman historique et le thriller nordique. Déjà friande de romans qui se déroulent en Suède, je suis encore plus impatiente de le lire que le cadre de la Suède à la fin du XVIIIè alors que la Révolution fait rage en France est plutôt inédit.

Mort sur le Nil, Agatha Christie

J’apprécie de lire un Agatha Christie de temps en temps. Mort sur le Nil étant l’un de ses romans les plus emblématiques, je n’ai pas résisté longtemps quand je l’ai trouvé en boîte à livres. Enfin vais-je pouvoir savoir ce qu’il se passe sur cette fameuse croisière meurtrière.

Les aventures de Yann Kervadec, marin breton, Jean-Marie Quéméner

Avec mon Papa, nous partageons le goût des histoires de pirates. Poursuites navales, combats au sabre, rien ne vaut un bon roman d’aventure. À vrai dire, c’est moi qui lui ai offert les aventures de Yann Kervadec. Puisqu’il les a beaucoup appréciées, je les lui ai discrètement empruntées pour m’embarquer moi aussi sur les flots.

Le Chant du Rossignol, Kristin Hannah

Les fiancées du Pacifique, Jojo Moyes

La tresse, Laetitia Colombani

Quelques années après l’avoir vu partout, je suis tombée sur ce petit livre jaune dans une boîte à livres. L’occasion était trop belle de comprendre ce qui a transporté autant de monde dans le destin de trois femmes reliées par leurs cheveux.

Le libraire de Wigtown, Shaun Bythell

Quel est le quotidien d’un libraire d’occasion dans un petit village au fin fonds de l’Écosse ? Eh bien c’est ce que l’on va découvrir avec Shaun Bythell qui va nous révéler l’envers du décor avec humour.

Pourvu que la nuit s’achève, Nadia Hashimi

Nadia Hashimi se veut la porte-parole des femmes afghanes. Dans Pourvu que la nuit s’achève elle dénonce les incarcérations abusives à travers le destin d’une femme emprisonnée pour le meurtre de son mari.

Le hobbit, J.R.R. Tolkien

L’an dernier, je commençais l’année vagabondant en Terre du Milieu. Quoi de mieux que de poursuivre sur cette lancée avec l’aventure de Bilbo aux côtés des nains pour arracher leur trésor des griffes du dragon Smaug ?

La Trilogie du Tearling, Erika Johansen

Souvent en hiver, j’ai des envies d’évasion dans des mondes imaginaires. Ma Maman le sait bien et c’est elle qui m’a suggéré d’ajouter ce livre à la liste de 2022. Je n’ai pas trop regardé de quoi il est question si ce n’est que la trilogie est acclamée pour son histoire fascinante et son intrigue impossible à lâcher.

Neverwhere, Neil Gaiman

Londres encore. Mais cette fois avec une touche de fantasy, à la rencontre d’un trentenaire ordinaire qui se retrouve embarqué dans une ville sous la ville dont on ne soupçonne pas l’existence et où règnent d’étranges créatures.

Le maître du Haut-Château, Philip K. Dick

Et si les nazis avaient remporté la Seconde Mondiale et qu’avec leurs alliés japonais ils occupaient encore les États-Unis 15 ans après la fin de la guerre ? Une uchronie que développe ici Philip K. Dick en entremêlant le destin de plusieurs personnages.

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